Bao se porte bien. Bao, c'est
le petit nom que j'ai donné au baobab parce que baobab c'est un peu long à dire.
J'aime bien lui donner sa douche. Je fais couler l'eau partout sur lui : il ne dit rien. Je
crois qu'il adore qu'on lui mouille la tête.
Maintenant qu'il fait froid, même très froid, Bao ne joue plus dans le jardin.
Il reste sagement à la maison. Assis à côté de Tigri, il regarde
par la fenêtre. Tigri s'excite en voyant des oiseaux et Bao rêve d'oiseaux perchés
sur ses branches :
- Ah ! Ces pigeons, ces pies… qu'on me laisse sortir, tu verras, je n'en ferais qu'une
bouchée.
- Non, je les protègerai, ils se poseront sur mes plus hautes
branches et...
- Pff ! Je grimperai et je te les ferais passer à la casserole en moins de deux !
Alors Bao pleure mais Tigri le rassure tout de suite. Il se frotte contre lui en miaulant :
- Mais non, j'rigole, je fais le chat, c'est tout : ils sont bien trop gros pour moi ! Allez,
on va piquer un petit roupillon tous les deux.
Et Bao s'endort, Tigri ronronne tranquillement à son pied.
Je ne sais pas pour les chevaux mais LES ARBRES, CA DORT DEBOUT !
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